Stress de fuite, stress de lutte et stress d'inhibition Le but de la gouvernance instinctive est d’assurer notre survie individuelle en satisfaisant nos besoins fondamentaux (manger, dormir, se reproduire…) et en nous protégeant des dangers immédiats par des réactions instinctives de stress : la fuite (état d’anxiété), la lutte (état de colère) et l’inhibition (état d’abattement), ainsi que l’a montré le professeur Henri LABORIT, célèbre neurobiologiste. Quand nos besoins sont satisfaits et que nous ne sommes pas en danger, cette gouvernance procure un ressenti de calme (état d’activation de l’action). Étant instinctifs, les contenants de cette gouvernance (le calme et le stress de fuite, de lutte et d’inhibition) ne présentent aucune souplesse et se déclenchent dès que nous croyons percevoir un danger pour notre survie, même si, le plus souvent, ce n’en est pas un : notre stress au travail est rarement dû à la présence d’un lion sur le point de nous attaquer, à moins d’être vétérinaire dans un zoo ! L’ANC montre, en effet, que le stress (notamment au travail) peut se déclencher pour nous avertir de l’existence d’un conflit entre gouvernances… Mais cela est un autre sujet. Revenons à la gouvernance instinctive : nous sommes tous équipés de ces quatre contenants que le Pr LABORIT appelait les états d’urgence de l’instinct, même si nous pouvons avoir une préférence (inconsciente) pour l’un d’entre eux face aux événements qui nous stressent. Les personnes qui ont tendance à réagir en stress de fuite ont peur d’être agressées en étant enfermées, elles privilégient les comportements leur permettant soit d’éviter le danger soit de s’échapper face à ce qu’elle perçoive comme une agression potentielle. Les personnes qui ont tendance à réagir en stress de lutte considèrent « instinctivement » que la meilleure défense, c’est l’attaque : elles privilégient l’attaque de ce qu’elles perçoivent comme un danger. Elle adopte un comportement d’« agressivité défensive ». Enfin, celles qui ont tendance à réagir en stress d’inhibition considèrent que l’action ou la relation est source d’agression ou risque d’aggraver le danger : elles privilégient le fait de se « retirer » pour se protéger, de laisser passer la tempête sans bouger. En bref, la gouvernance instinctive se repère à nos états de stress. Vous venez de lire le quatrième extrait de cet article. Pour en découvrir la version complète, téléchargez gratuitement le PDF :
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AuteurPascal Vancutsem est spécialisé dans l’accompagnement de managers, de dirigeants et de personnalités pour la construction de leur stratégie personnelle. Archives
Juillet 2023
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