Les découvertes réalisées en psychologie et neurosciences nous permettent de mieux comprendre la structure et le fonctionnement de notre cerveau : organe complexe et encore méconnu, que l'évolution a rendu apte à gérer le complexe et l'inconnu, à s'adapter au changement et à changer lui-même grâce à son incroyable plasticité neuronale.
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un organe essentielNotre cerveau est l’organe essentiel de notre vie humaine, qui s'arrête lorsque nous sommes en état de mort cérébrale.
C’est lui qui fait de nous ce que nous sommes et ce que nous devenons dans un monde en perpétuelle mutation, complexe et incertain. |
formidable système de traitement de l'information
Au cœur de notre fonctionnement, notre cerveau nous permet de ressentir, de penser, de constituer nos représentations du monde et d’agir.
Pour ce faire, nous avons trois manières de traiter l’information issue de notre environnement :
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Notre cerveau traite ainsi les informations, les intègre, les stocke, les restitue et, à travers ces processus, évolue sans cesse. Comme l'ont démontré de récentes découvertes en neurosciences, cette plasticité neuronale perdure tout au long de notre vie, même si elle est plus facile et efficace à certains âges.
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À l’origine de nos représentations et de nos vécus
Le cerveau est à l'origine de notre système de représentations du monde et de nos vécus. Un "vécu" est "l'expérience que nous avons d’une situation, et par extension, de la vie".
L’un des rôles fondamentaux de notre cerveau est de nous permettre de nous représenter ce que nous vivons. Il est, en quelque sorte, un décodeur et un simulateur : il n’a pas la capacité à voir LA réalité au sens stricte du terme, mais il nous permet d'en avoir une expérience personnelle et subjective.
Ce que nous vivons est, en fait, une addition de nos moments de conscience. C'est pourquoi il est important de distinguer le réel de ce qu’on en perçoit et de ce qu’on en pense. Nos pensées et ressentis ne résumeront jamais la réalité, qui est infiniment plus complexe et subtile.
L’un des rôles fondamentaux de notre cerveau est de nous permettre de nous représenter ce que nous vivons. Il est, en quelque sorte, un décodeur et un simulateur : il n’a pas la capacité à voir LA réalité au sens stricte du terme, mais il nous permet d'en avoir une expérience personnelle et subjective.
Ce que nous vivons est, en fait, une addition de nos moments de conscience. C'est pourquoi il est important de distinguer le réel de ce qu’on en perçoit et de ce qu’on en pense. Nos pensées et ressentis ne résumeront jamais la réalité, qui est infiniment plus complexe et subtile.
Qui varient selon la gouvernance Neuronale que nous adoptons
Le cerveau est constitué d’un ensemble de connexions neuronales réparties en plusieurs territoires et réseaux en interaction. Ils assument chacun des fonctions affectives, cognitives et comportementales.
Dans une même situation concrète, nos émotions, nos pensées, nos comportements seront d'ailleurs différents en fonction des substrats et réseaux neuronaux qui prennent, à ce moment précis, le leadership (ou "gouvernance" pour reprendre le terme de l'Approche Neurocognitive et Comportementale) . |
C'est pourquoi nous aurons un vécu différent d'une situation à fort enjeu, comme un entretien d'embauche, selon que nous nous laissons gouverner par le stress (territoires et réseaux en rouge sur l'image) ou par le cortex préfrontal (en bleu sur l'image). En effet, lui seul sait mobiliser toutes les ressources neuronales nécessaires pour gérer sereinement les situations complexes, inconnues et non maîtrisées, assurant ainsi la "gouvernance adaptative". Lui seul nous permet d’accepter ce qui nous « dérange » dans la situation vécue et de nous adapter aux difficultés rencontrées.
Autrement dit, le scénario de l'image mentale que notre cerveau nous projette dans cette situation sera différent s'il est écrit par la "gouvernance adaptative" ou par la "gouvernance instinctive" (stress) ou encore par une autre gouvernance mentale.
C'est ce que nous révèlent les recherches en neurosciences et sciences cognitives menées ces 30 dernières années, notamment par le Dr Jacques Fradin et ses équipes. |
D’une certaine manière, nous pouvons dire que coexistent dans notre cerveau plusieurs scénaristes de films de vie. Faute de le savoir ou de connaître les moyens de changer de scénariste (ou gouvernance), nous nous limitons souvent à être spectateur des films que produit notre cerveau. Pourtant, nous avons tous la capacité à choisir le scénario et à devenir consciemment réalisateur et acteur de nos films. il nous revient la responsabilité de changer de rôle et reprendre en main le scénario de notre vie.
Enfin, le fait que nous vivions tous nos propres films, sans toujours en avoir conscience, explique beaucoup de nos difficultés relationnelles, surtout si nous nous laissons gouverner par les rapports de force ("gouvernance grégaire") ou par la rigidité de nos valeurs et intolérances ("gouvernance émotionnelle"). Dans ce cas, il est d'autant plus urgent d'apprendre à changer de gouvernance et donc de comportement avec les autres.
Pour en savoir plus sur les gouvernances, cliquez ici.
Le cerveau est au CŒUR des processus de changement
Pour une personne, que signifie "changer", "évoluer", "se développer", "progresser" ? Tous ces termes à la mode renvoient à un processus complexe qui fait l'objet de nombreuses idées reçues.
Sachant qu'il est difficile d’atteindre ou d'accomplir ce que nous ne savons pas définir, il apparaît fondamental, en accompagnement individuel, de clarifier ce qu’est le changement humain et d'apprendre à la personne comment changer. Cela lui permet de garantir son autonomie à l'issue du parcours d'accompagnement, afin de consolider et poursuivre seule sa progression. |
Évoluer n’est pas une option mais une question de survie. D'une certaine manière, nous pouvons dire que le changement est à la fois "génétique", inscrit dans nos gènes, dans le sens où nous sommes tous équipés neuronalement pour le faire (plasticité neuronale), et "épigénétique", dépendant de notre environnement. La démarche d'accompagnement, qui peut être ainsi qualifiée d'épigénétique, s'appuie sur cette incroyable plasticité de notre cerveau pour initier des changements dans la vie de la personne accompagnée.
Il faut bien sûr un certain nombre de conditions pour changer :
Mais pour qu'un changement soit pérenne, il est une condition indispensable à respecter : réaliser une bascule mentale décisive impliquant les trois dimensions dimensions de notre mode de fonctionnement que sont la dimension cognitive (pensées), la dimension affective (émotions) et la dimension comportementale (comportements).
Découvrez ces dimensions et leur implication dans le processus de changement :
Il faut bien sûr un certain nombre de conditions pour changer :
- connaître les grands principes du mode de fonctionnement humain,
- se connaître soi,
- s’accepter inconditionnellement,
- savoir quoi changer,
- avoir le désir et le plaisir de changer,
- décider de changer,
- savoir comment changer, utiliser les bons leviers et outils,
- vivre des expériences, savoir apprendre et conceptualiser de ses expériences,
- être dans un environnement facilitant la remise en question personnelle,
- etc.
Mais pour qu'un changement soit pérenne, il est une condition indispensable à respecter : réaliser une bascule mentale décisive impliquant les trois dimensions dimensions de notre mode de fonctionnement que sont la dimension cognitive (pensées), la dimension affective (émotions) et la dimension comportementale (comportements).
Découvrez ces dimensions et leur implication dans le processus de changement :